Boukhara
Bonjour every body,
nos dernieres nouvelles remontaient a notre arrivee a Osh au kirgzystan. Dans l apres midi, nous avons reussi a acheter des billets d avion pour l ouzbekistan. Les vols interieurs tashkent-boukhara et urgensh-tashkent sont vraiement bon marche. Par contre, il ne nous restait pas assez de temps pour aller au nord du kirgzystan ou les paysages sont les plus beaux et les nomades si typiques. c est un peu dommage, mais on ne peut pas tout faire. Ce sera une occasion de revenir dans ce pays.
Comme jacques avait vraiemment flashe sur les bassines de framboises au mega marche de Osh, le plus grand d asie centrale qui s etend sur 1 km, on a refait un detour pour aller achete 500 grammes de ces tres bon fruits. Le probleme, c est apres une journee, voire plus, passe au chaud, les framboises etaient vraiement degeux et elles commencaient a fermenter...
Le lendemain, depart pour l ouzbeksitan qui se situe quelques kilometres de osh. Ici, le passage des frontieres est toujours un moment assez particulier. Comme cette vallee du fergana est tres fertile et tres convoitee, bcp de personnes passent la fontiere dans la journee. Geographiquement, cette vallee est separee en trois ; un cote tadjiik, un ouzbek et un kirgzys.Autant vous dire qu il y avait foule. Les ouzbeks, plus que les tadjiks ont garde les bonnes vieilles habitudes administratives russes, qui nous emerdent au possible. Il a fallu remplir des documents a la con que personne ne doit lire. Apres, j ai failli recevoir le portique de securite sur la tronche car il y avait un troupeau de tadjiks qui commencaient a s impatienter. Et tout cela bien sur sous une chaleur ecrasante.
Pendant la periode russe, cette vallee du fergana a ete utilise pour la culture du coton, qui nessecite bcp d eau. C est une des raisons de l assechement de la mer d aral. Elle ne presente guere d interet pour les paysages. Nous decidames quand meme de faire une halte a kokand, avant de reprendre la route pour tashkent le lendemain. Apres avoir trouve l hotel le plus miteux de tout notre voyage, il nous fallait echanger de la monnaie. ce fut tres complique car les deux ou trois banques que nous avons trouve ne voulaient pas ne nos euros. Dans la rue, on a trouve un ado dont le grand frere voulait bien faire la transaction avec nous. Il nous a bien gentiment invite chez lui, offert le gouter, il voulait meme nous proposer de dormir chez lui. Ses parents commencaient juste de lancer leur guest house et ils n etaient pas inscrit dans lonely planet. Ensuite, il voulait nous faire visiter la ville, sans aucun interet d ailleurs, et nous presenter a ses potes. Cela n a pas ete simple de lui dire que l on voulait etre tranquille et se debarasser de ce pot de colle....
Le lendemain, depart pour tashkent. Nous avons retrouve les joies de l inde avec une negociation avec 20 chauffeurs de taxi. Enorme. On choisit celui qui avait la meilleure tete. On part ensuite pour tashkent sans qu il est ait reussi a remplir les deux autres places. Pendant le trajet, il a essaye de nous dire qu il fallait que l on paye les deux places vides. NIET !!!!! Ce ne marche pas avec nous. L autoroute que le taxi a emprunte etait allucinante. Vendeur de cochenneries, anes, des sides car avec une femme sur une planche, un mec qui fait demi tour.... du grand n importe quoi.
1ere impression de Tashkent: une ville ultra russe. On se dirige vers la guest house de reference sur tashkent. Dommage pour nous elle est pleine. On en choisit une autre dans lonely avec ce charmant commetaire: la plus sinistre de tout l asie centrale. Situee au troisieme etage d un immeuble bien moche, elle est tenu par une vieille russe, surnomme babouchka
par jacques. On etait content car il reste de la place et que la chambre etait moins pourri que celle de la veille. Elle commence a nous demander nos passeport et nos registrations. On la regarde etonne, on ne comprennait pas trop ce qu elle voulait la vieille. elle commence a s exiter comme quoi on devait avoir un papier distribue par les hotels dans lequel on avait dormi en ouzbekistan. vous vous imaginer bien que a avait totalement oublier ce detail et que le mec de hotel bien miteux de la veille ne nous avait pas donne de petit papier de merde... Et la, elle commence a nous gueuler dessus, que nous devions avoir oubligatoirement ce papier pour trouver un hotel et qu elle avait deja eu des problemes avec la police car elle avait herberger des touristes qui n avait pas leur registration... On se dit qu en insistant un peu elle pourrait bien finir par nous accepter. NIET !, elle nous a bien envoyer paitre en nous guelant dessus; DAVAI DAVAI DAVAI qui veut dire en russe degagez degagez degagez....encore des restes de la periode sovietique et un bon moyen de surveiller les gens dans tous leurs deplacements. La, on a commence un peu a flipper car on risquait de se retrouver dans la meme situation dans les autres hotels de la ville. Avant d en retrouver un, on a ete retirer de l argent dans un des seuls distributeurs de la ville qui se situe dans un hotel de luxe, bien trop cher pour nous. On a d ailleurs rencontre des francais qui venaient juste d arriver et qui allaient de faire enregistrer a l ambassade de france, chose bien sur que l on a pas fait. La femme nous a bien fait peur en nous disant qu elle avait lu que ce probleme enregistrement a la registration etait tres complique a resoudre quand il manquait des nuits..... Direction la gare ou il y avait un hotel .La , on a fait profil bas, la babouka qui tenait la caisse, ne nous a rien demande, on suppose qu elle a cru que l on avait passe la frontiere dans la nuit...On etait trop content de poser nos sacs, on a juste mis plus de 3 heures pour trouver un hotel. Sachant que l on avait pas rien mange de la journee, on est parti dans le centre ville pour aller s empiffrer dans un fast food local de pizza et de hamburger... trop bon. visite de la ville avec ses nombreux batiments russes bien bien moches, decouverte du superbe metro qui ressemble a celui de mouscou selon jacques et qui sert d abri anti nucleaire en cas de guerre. Le soir, on s est meme offert un resto indien qui etait finalement bien ordinaire. J ai meme pour la 1ere fois depuis 3 semaines pris de la glace en dessert que je n ai pas reussi a finir tellemment sa texture etait degeux.
Le lendemain, petit dej au grand marche de chorsu avec en prime des brochettes d abats delicieuses. visite d une mosquee, de broadway avenue et d un musee historique totalement naze mais avec une scene tres tres drole a l interieur: il etait 13h30 et tout le personnel feminin etait scotche devant les feux de l amour ouzebk !!!! execellent, on aurait pu toucher ou piquer des trucs que personne n aurait rien vu. Ensuite, depart en avion vers boukhara vers 16h00. vol de 45 minutes sans aucun probleme. Arrivee sous un soleil de plomb et une chaleur encore plus ecrasante qu a tashkent: 46 degre au thermometre, qui dit mieux. visite rapide de la vieille ville. Beaucoup de vieux batiments magnifiquement restaures, des endroits tres agreables et une ambiance tres particuliere. On adore sauf que c est ultra touristique. Il y a bcp de groupes de touristes tres guides... les prix sont bcp plus chers et les vendeurs de souvenir dans les merdersa, les anciennes ecoles coraniques, sont de veritables anarqueurs qui ne veulent pas descendre leur prix. 250 euros pour un tapis, 130 euros pour un collier qui est soit disant de l argent mais que l on retrouve a chaque coin de rue... et devinez de quelle nationalite sont les principaux touristes... FRANCAIS bien sur. D ailleurs, on entend souvent dans la rue le fameux plaisir des yeux pour essayer de nous vendre des trucs. Comme vous avez bien compris, a tashkent, j ai du mange un ou deux trucs de pas trop frais car j ai encore choppe la maladie du touriste et ma premiere nuit a boukhara fut fievreuse...
hier visite active de tous les vieux monuments de la ville: 140 sont classes au patrimoine mondial de l unesco. On a du faire une pause entre 11h00 et 16h00 car c est vraiement insoutenable.
Aujourd hui, on a termine les visites, fait une grosse sieste, passage chez le coiffeur local pour jacques, petit detour par le hamman pour se rechauffer un peu, le temps est bizarement un peu couvert puis redaction de notre dernier mail collectif.
demain depart en voiture pour khiva, puis jeudi retour a taskhent en avion. Je decolle a 1h30 dans la nuit de jeudi a vendredi pour paris et jacques a 2h30 pour pekin... ou il fait sa rentree des classes lundi matin dans la 1ere enceinte de la cite interdite dans une ecole de chinois.
En esperant que notre voyage vous a permis de vous evader un peu, on devrait avoir quelques photos potables parmi toutes celles que l on a pris avec nos appareils de merde.
Bisous a tous
au plaisir de se revoir en france
thierry et Jacques
nos dernieres nouvelles remontaient a notre arrivee a Osh au kirgzystan. Dans l apres midi, nous avons reussi a acheter des billets d avion pour l ouzbekistan. Les vols interieurs tashkent-boukhara et urgensh-tashkent sont vraiement bon marche. Par contre, il ne nous restait pas assez de temps pour aller au nord du kirgzystan ou les paysages sont les plus beaux et les nomades si typiques. c est un peu dommage, mais on ne peut pas tout faire. Ce sera une occasion de revenir dans ce pays.
Comme jacques avait vraiemment flashe sur les bassines de framboises au mega marche de Osh, le plus grand d asie centrale qui s etend sur 1 km, on a refait un detour pour aller achete 500 grammes de ces tres bon fruits. Le probleme, c est apres une journee, voire plus, passe au chaud, les framboises etaient vraiement degeux et elles commencaient a fermenter...
Le lendemain, depart pour l ouzbeksitan qui se situe quelques kilometres de osh. Ici, le passage des frontieres est toujours un moment assez particulier. Comme cette vallee du fergana est tres fertile et tres convoitee, bcp de personnes passent la fontiere dans la journee. Geographiquement, cette vallee est separee en trois ; un cote tadjiik, un ouzbek et un kirgzys.Autant vous dire qu il y avait foule. Les ouzbeks, plus que les tadjiks ont garde les bonnes vieilles habitudes administratives russes, qui nous emerdent au possible. Il a fallu remplir des documents a la con que personne ne doit lire. Apres, j ai failli recevoir le portique de securite sur la tronche car il y avait un troupeau de tadjiks qui commencaient a s impatienter. Et tout cela bien sur sous une chaleur ecrasante.
Pendant la periode russe, cette vallee du fergana a ete utilise pour la culture du coton, qui nessecite bcp d eau. C est une des raisons de l assechement de la mer d aral. Elle ne presente guere d interet pour les paysages. Nous decidames quand meme de faire une halte a kokand, avant de reprendre la route pour tashkent le lendemain. Apres avoir trouve l hotel le plus miteux de tout notre voyage, il nous fallait echanger de la monnaie. ce fut tres complique car les deux ou trois banques que nous avons trouve ne voulaient pas ne nos euros. Dans la rue, on a trouve un ado dont le grand frere voulait bien faire la transaction avec nous. Il nous a bien gentiment invite chez lui, offert le gouter, il voulait meme nous proposer de dormir chez lui. Ses parents commencaient juste de lancer leur guest house et ils n etaient pas inscrit dans lonely planet. Ensuite, il voulait nous faire visiter la ville, sans aucun interet d ailleurs, et nous presenter a ses potes. Cela n a pas ete simple de lui dire que l on voulait etre tranquille et se debarasser de ce pot de colle....
Le lendemain, depart pour tashkent. Nous avons retrouve les joies de l inde avec une negociation avec 20 chauffeurs de taxi. Enorme. On choisit celui qui avait la meilleure tete. On part ensuite pour tashkent sans qu il est ait reussi a remplir les deux autres places. Pendant le trajet, il a essaye de nous dire qu il fallait que l on paye les deux places vides. NIET !!!!! Ce ne marche pas avec nous. L autoroute que le taxi a emprunte etait allucinante. Vendeur de cochenneries, anes, des sides car avec une femme sur une planche, un mec qui fait demi tour.... du grand n importe quoi.
1ere impression de Tashkent: une ville ultra russe. On se dirige vers la guest house de reference sur tashkent. Dommage pour nous elle est pleine. On en choisit une autre dans lonely avec ce charmant commetaire: la plus sinistre de tout l asie centrale. Situee au troisieme etage d un immeuble bien moche, elle est tenu par une vieille russe, surnomme babouchka
par jacques. On etait content car il reste de la place et que la chambre etait moins pourri que celle de la veille. Elle commence a nous demander nos passeport et nos registrations. On la regarde etonne, on ne comprennait pas trop ce qu elle voulait la vieille. elle commence a s exiter comme quoi on devait avoir un papier distribue par les hotels dans lequel on avait dormi en ouzbekistan. vous vous imaginer bien que a avait totalement oublier ce detail et que le mec de hotel bien miteux de la veille ne nous avait pas donne de petit papier de merde... Et la, elle commence a nous gueuler dessus, que nous devions avoir oubligatoirement ce papier pour trouver un hotel et qu elle avait deja eu des problemes avec la police car elle avait herberger des touristes qui n avait pas leur registration... On se dit qu en insistant un peu elle pourrait bien finir par nous accepter. NIET !, elle nous a bien envoyer paitre en nous guelant dessus; DAVAI DAVAI DAVAI qui veut dire en russe degagez degagez degagez....encore des restes de la periode sovietique et un bon moyen de surveiller les gens dans tous leurs deplacements. La, on a commence un peu a flipper car on risquait de se retrouver dans la meme situation dans les autres hotels de la ville. Avant d en retrouver un, on a ete retirer de l argent dans un des seuls distributeurs de la ville qui se situe dans un hotel de luxe, bien trop cher pour nous. On a d ailleurs rencontre des francais qui venaient juste d arriver et qui allaient de faire enregistrer a l ambassade de france, chose bien sur que l on a pas fait. La femme nous a bien fait peur en nous disant qu elle avait lu que ce probleme enregistrement a la registration etait tres complique a resoudre quand il manquait des nuits..... Direction la gare ou il y avait un hotel .La , on a fait profil bas, la babouka qui tenait la caisse, ne nous a rien demande, on suppose qu elle a cru que l on avait passe la frontiere dans la nuit...On etait trop content de poser nos sacs, on a juste mis plus de 3 heures pour trouver un hotel. Sachant que l on avait pas rien mange de la journee, on est parti dans le centre ville pour aller s empiffrer dans un fast food local de pizza et de hamburger... trop bon. visite de la ville avec ses nombreux batiments russes bien bien moches, decouverte du superbe metro qui ressemble a celui de mouscou selon jacques et qui sert d abri anti nucleaire en cas de guerre. Le soir, on s est meme offert un resto indien qui etait finalement bien ordinaire. J ai meme pour la 1ere fois depuis 3 semaines pris de la glace en dessert que je n ai pas reussi a finir tellemment sa texture etait degeux.
Le lendemain, petit dej au grand marche de chorsu avec en prime des brochettes d abats delicieuses. visite d une mosquee, de broadway avenue et d un musee historique totalement naze mais avec une scene tres tres drole a l interieur: il etait 13h30 et tout le personnel feminin etait scotche devant les feux de l amour ouzebk !!!! execellent, on aurait pu toucher ou piquer des trucs que personne n aurait rien vu. Ensuite, depart en avion vers boukhara vers 16h00. vol de 45 minutes sans aucun probleme. Arrivee sous un soleil de plomb et une chaleur encore plus ecrasante qu a tashkent: 46 degre au thermometre, qui dit mieux. visite rapide de la vieille ville. Beaucoup de vieux batiments magnifiquement restaures, des endroits tres agreables et une ambiance tres particuliere. On adore sauf que c est ultra touristique. Il y a bcp de groupes de touristes tres guides... les prix sont bcp plus chers et les vendeurs de souvenir dans les merdersa, les anciennes ecoles coraniques, sont de veritables anarqueurs qui ne veulent pas descendre leur prix. 250 euros pour un tapis, 130 euros pour un collier qui est soit disant de l argent mais que l on retrouve a chaque coin de rue... et devinez de quelle nationalite sont les principaux touristes... FRANCAIS bien sur. D ailleurs, on entend souvent dans la rue le fameux plaisir des yeux pour essayer de nous vendre des trucs. Comme vous avez bien compris, a tashkent, j ai du mange un ou deux trucs de pas trop frais car j ai encore choppe la maladie du touriste et ma premiere nuit a boukhara fut fievreuse...
hier visite active de tous les vieux monuments de la ville: 140 sont classes au patrimoine mondial de l unesco. On a du faire une pause entre 11h00 et 16h00 car c est vraiement insoutenable.
Aujourd hui, on a termine les visites, fait une grosse sieste, passage chez le coiffeur local pour jacques, petit detour par le hamman pour se rechauffer un peu, le temps est bizarement un peu couvert puis redaction de notre dernier mail collectif.
demain depart en voiture pour khiva, puis jeudi retour a taskhent en avion. Je decolle a 1h30 dans la nuit de jeudi a vendredi pour paris et jacques a 2h30 pour pekin... ou il fait sa rentree des classes lundi matin dans la 1ere enceinte de la cite interdite dans une ecole de chinois.
En esperant que notre voyage vous a permis de vous evader un peu, on devrait avoir quelques photos potables parmi toutes celles que l on a pris avec nos appareils de merde.
Bisous a tous
au plaisir de se revoir en france
thierry et Jacques